Les fêtes
Entre traditions ancestrales et foi musulmane, les festivités marquent toujours le rythme de la vie.
Les fêtes traditionnelles de l’Ayar et d’In Gall en particulier, reflètent aujourd’hui une certaine forme de symbiose entre rites antiques et rites religieux. Néanmoins, ces derniers prennent le pas sur les premiers, mais toujours de façon progressive. C’est d’ailleurs l’une des grandes capacités de l’islam en Ayar que d’avoir su se fondre dans les coutumes locales, dont l’un des artisans est sans nul doute Al Bagdadi. C’est aussi toujours l’une des revendications touarègues actuelles et récurrentes qui souhaite le retour des traditions qui font la culture touarègue, comme par exemple le Gani, événement politique de rappel de l’identité commune des populations du Sahara central (Claudot Hawad 1993).
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Le Bianou coïncide avec la fête musulmane d’Ashoura ( la commération de l’accostage de l’Arche de Noé). Les administrés du Sultan, dansaient dans la cité à l’occasion de cette fête. Comme la ville s’agrandissait à l’’Est et à l’Ouest, deux factions rivales se sont formées et affrontées en raison d’enlévements de femmes dit-on. Depuis, il est coutume que des descendants de ces deux clans ne se rencontrent pas pendant les parades. Si une rencontre survenait, les deux groupes luttent par des joutes oratoires et des joutes des tambours. A l’occasion de la fête de Bianou, le sultan et sa cour revêtent les turbans d’indigo et paradent sur des chevaux bien harnachés.
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