Les monuments et nécropoles funéraires regroupent toutes les structures funéraires en pierre sèche ou en terre ayant servi de sépultures et contenant en sus des ossements d’animaux, un mobilier funéraire ou tout autre objet lié aux rites d’inhumation. En Aïr et Ighazer, le mobilier funéraire est très peu présent, la sépulture contient le plus souvent un corps humain, mais on doit noter dans notre zone de travail que les premiers être inhumés sous des structures lithiques furent plus sûrement des bovins comme à Adrar Bous (Le Quellec 2014).
Deux regards peuvent être portés pour appréhender la connaissance de ces structures funéraire, leur forme bien entendu accompagnée de l’imagerie satellitaire qui nous permet d’en avoir une quasi exhaustivité dans l’espace géographique choisi, ainsi que les rites d’inhumation, en particulier la disposition du défunt dont les positions s’étalent du recroquevillé, les genoux arrivant à hauteur de la tête, à l’allongé et selon des orientations souvent précises.
La position d’ensevelissement est d’une constance remarquable à travers tout le Sahara néolithique : le corps a été couché sur le côté droit ou gauche, les genoux fléchis, en chien de fusil. Les mains sont presque toujours placées sous la face, au niveau du menton ou des joues. Donnée souvent comme une position “fœtale”, il s’agit plutôt d’une position de sommeil, sans doute plus familière à ces populations que celle du fœtus in utero (Petit-Maire 2021).
A l’époque protohistorique, les structures funéraires en pierre se regroupent autour des établissements d’habitat pour créer des cimetières spatialement discrets (Mattingly et al. 2019), et de plus en plus dense avec l’urbanité de l’établissement.
Les sépultures animales
Pour une sépulture en pleine terre, la seule manière de savoir si l’on a affaire à une inhumation volontaire est de trouver des squelettes dont les ossements sont restés en connexion. C’est un signe indirect mais quasi certain, car dans la nature rares sont les conditions qui permettent une telle préservation, non consommation par les charognards, ensevelissement rapide après la mort (Paris 1998). Par ailleurs, les découvertes qui vont dans ce sens sont toujours situées à proximité de zone d’habitat, renforçant ainsi le caractère intentionnel de l’inhumation. On doit donc considérer que ces animaux, le plus souvent enterrés sur le côté droit et selon un axe est-ouest, devaient avoir un caractère plus ou moins sacré pour les néolithiques, l’orientation pouvant relier l’animal à une spiritualité en relation avec les astres comme le soleil ou la lune.
Au regard des datations proposées par François Paris comme certaines ou potentiellement certaines d’une inhumation intentionnelle, la période de ce rite débuterait vers 5500 BCE à Adrar Bous et cette pratique semble s’éteindre à Tchin Tafidet, lors de l’épisode pastoral libyco-berbère qui succède au néolithique vers 1500 BCE (Paris 1998). Le décalage chronologique entre l’Aïr oriental et l’Ighazer nous convient bien au vu de la progression de l’élevage bovin plus tardif en Ighazer, qui a connu des conditions climatiques qui ont permis le maintien de populations ripicoles avant la venue des pasteurs, la zone d’Arlit pouvant avoir jouer le rôle de passage intermédiaire. Enfin, on notera également en Ighazer et dans le Talak, des sépultures d’ovicaprins et même de chiens à Tchin Tafidet.
Les sépultures en pleine terre
Les sépultures en pleine terre en Ighazer, sans structure lithique donc, se retrouvent uniquement sur la période qui couvre les IIIè et IIè millénaire avant notre ère (Paris 1996). Avant cela, il faut se tourner vers le sud-est de l’Aïr et la fabuleuse nécropole de plus de deux cents squelettes, découverte par Paul Sereno sur le site de Gobero en 2005 près d’un paléolac. Il y a été observé ainsi, une première culture associée à la première séquence du grand humide de l’holocène vers les VIIè et VIIIè millénaire avant notre ère (Sereno et al. 2008). Puis une seconde culture qui réoccupa le site dans le prolongement du Ténéréen de l’Aïr oriental et qui s’étale du Vè millénaire aux débuts du IIIè millénaire avant notre ère. On retrouve également des sépultures en pleine terre dès le VIè millénaire BCE en Aïr oriental, dans l’Azawagh ainsi qu’au Mali, mais aucunes datations n’a encore été concluante pour l’Ighazer à ces époques, ce qui ne nous empêche pas de penser que ces pratiques remontent de quelques millénaires dans le temps, nombre de sépultures d'âge plus anciens n'ont pu être datées avec certitude, et il est vraisemblable que ces pratiques remontent au moins à 7500 BCE (Paris 1996).
C’est donc dans la phase finale du néolithique que l’on trouve en Ighazer les inhumations en pleine terre et à proximité d’habitat, qui d’ailleurs coexistent avec les sépultures possédant une structure lithique (Paris 1996). De plus, le types humain des deux modes d’inhumation, comme à Tchin Tafidet et Asaqaru, semble le même, soudanais.
Toutes les observations, notamment celles de François Paris, dénotent qu’en Ighazer un groupe culturel avait pour ses morts un mode d'inhumation original, différent de ce que l'on trouve dans les régions avoisinantes. Celui-ci en effet s’accompagne de rites laissant sa trace dans des artefacts matériels qui accompagnent le défunt. Ce groupe humain qui pratiquait ces rites funéraires, semble également se distinguer physiquement des populations en dehors de l’Ighazer, en étant plus gracile.
L’Ighazer semble donc être occupée par un même grand ensemble culturel du Néolithique saharien, avec toutefois des rites funéraires dissemblables. Les gens d'Afunfun étaient systématiquement inhumés avec des poteries et parfois des offrandes alimentaires alors que ceux de Chin Tafidet étaient enterrés sans aucun mobilier funéraire, mais par contre, ils sacrifiaient certains bovidés de leurs troupeaux puis leur donnaient une sépulture (Paris 1984). Ces populations pouvaient néanmoins échangées entre elles, puisque les rites funéraires de l'un se retrouvant chez l'autre, mais de manière exceptionnelle.
La fin de ce type d’inhumation en Ighazer est actuellement calée sur la fin de IIè millénaire avant notre ère, les derniers sites semblant se retrouver vers la falaise de Tiguidit, Jibo, Shin Wazaraghan, incitant à y voir un repli des populations vers le sud, en même temps que la péjoration climatique (Paris 1996).
Les premiers rites funéraires en Ighazer
Les premiers rites funéraires sont des plus simples, avec une orientation du corps de préférence vers l'est, les femmes préférentiellement posées sur le coté gauche, les hommes sur le coté droit. Les peuplements de ces sépultures étaient des soudanais, chasseurs, éleveurs et cultivant sur les bords du fleuve Ighazer. Ces populations étaient culturellement homologues de celles de l'Azawagh par le fait que l'orientation est-ouest des corps étaient largement prédominante, ainsi que la position latérale et fléchie des corps, qui est le signe d'un rite d'inhumation, car cette position se maintient uniquement par des liens serrant les jambes au corps (Paris 1996). Grâce à leur mobilier bien daté, les tombes du Fezzan apportent la preuve que cette pratique, qui exige le ligotage du cadavre, était encore d'usage jusqu'au IVe siècle de notre ère (Camps 2002).
A Chin Tafidet, les sépultures en pleine terre sont préférentiellement orientées est-ouest, avec les hommes sur le coté droit et les femmes sur le coté gauche. A Afunfun, les corps sont orientés nord-sud, et on trouve des céramiques cassées autour du défunt, marquant bien un rituel ou tout du moins une forme de recueillement. D'ailleurs l'une de ces céramiques est très particulière, ovale à ouverture concave, dont un exemplaire issu du site voisin d'Orub a été daté vers 1500 BCE. Dans les deux habitats, les corps sont en position fléchie, voir très fléchie à Chin Tafidet et un peu moins à Afunfun, mais nécessitant tout de même des liens pour que le corps reste dans une telle position. Une autre particularité d'Afunfun est d'avoir trouvé dans 2 sépultures un jeune ovicaprin, inhumé en même temps que le défunt, marquant là encore un certain particularisme dans les rites funéraires de ce groupe humain.
Dès lors on peut constater que les populations de Tchin Tafidet partagent des rites d’inhumation avec les populations de l’Azawagh, comme celles du pourtour des falaises de Tiguidit et matérialise quelque part des échanges culturels de proche en proche.
Au sud-est de l’Aïr, sur la plus vaste nécropole saharienne de Gobero, des sépultures contenaient du pollen de type Celosia trigyna, trouvé en grandes grappes sous forme de fleurs, ce qui suggère que des fleurs ont été collectées et transportées jusqu'à la sépulture. Les est connue pour ses vertus médicinales et ses fleurs colorées. Dans le cas d’une autre sépulture, du pollen de câprier (Capparis) et de myrte (Myrtus) a également été déposé près des mains et de la tête, respectivement, suggérant la aussi un dépôt intentionnel de fleurs près des corps des personnes décédées. Le pollen montre donc que la pratique funéraire impliquant des plantes à fleurs ou fruits, ou des plantes odorantes et médicinales, appréciées pour leur utilité, ont été pratiquées il y a environ 6000-4000 ans dans cette région (Garcea 2013 ; Mercuri 2019 ; Garcea 2020).
Les monuments funéraires avec structure lithique
Les plus anciennes preuves de monuments en pierre proviennent du Sahara oriental (les déserts de part et d'autre du Nil) et remontent à l'Holocène précoce vers 7000 BCE. Ils représentent des monuments rituels qui, à l'origine, n'avaient rien à voir avec les sépultures humaines. Vers 5500 BCE, des structures de pierre de taille et de forme différentes ont été utilisées pour recouvrir des sépultures d'animaux, une pratique qui s'est développée parallèlement au pastoralisme. Ce n'est qu'à partir du cinquième millénaire BCE que les tumulus de pierre ont été utilisés pour marquer les tombes humaines. Depuis le Sahara oriental, ils se sont répandus assez rapidement vers l'ouest, suivant la mobilité pastorale (Mattingly et al. 2019). Il semble d’ailleurs que soit plus la tradition funéraire nubienne, qui, par rapport à la tradition égyptienne, ait conservé des liens plus sahariens.
Néanmoins, l’architecture des monuments funéraires lithiques qui se développe au Sahara central et méridional est largement plus en relation avec le Sahara occidental dans sa diffusion actuelle, comme le montre les travaux d’aréologie de ces structures (Gauthier et Gauthier 2007). Il faut donc peut être tempérer le diffusionnisme oriental et rapprocher ces monuments funéraires des cultures pastorales qui se mettront à la fin de la période humide de l’holocène.
Parmi tous les types de monuments lithiques sahariens, il faut bien constater que certains types sont absents de notre plaine et de l’Aïr. Les tumulus à couloir et enclos, les antennes en V, les goulets ne pénètrent pas notre région, tout au plus quelques rares exemplaires peuvent apparaître douteux au vu des images satellites. Il faut donc bien admettre que certaines cultures funéraires du Sahara septentrional, n’ont pas rayonné au sud. De fait, même si cela semble moins évident, certaines cultures funéraires lithiques ont bien pu rayonner vers le nord ou l’ensemble du Sahara. Les monuments à alignement ont sans doute en Ighazer l’une des plus fortes concentrations de tout le Sahara. De même, les plateformes et les cercles sont très concentrées au nord/nord-est de l’Aïr, ce qui nous incite à nous détacher d’une vision nord-sud trop souvent poser en postulat.
Cartes de densité des types de monuments lithiques (Jarry 2021) |
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les croissants (4000-2000 BCE) | les plateformes (4000-0 BCE) | les tumulus (3500-500 BCE) |
les cercles (500-1000 CE ?) | les monuments à alignement (2000 BCE-1000 CE) | les quadrangulaires (500-1500 CE ?) |
Les monuments les plus anciens se rencontrent, après les travaux de François Paris, au tournant du IVè et Vè millénaire avant notre ère dans le nord-est du Niger, sous la forme de tumulus à couloir et enclos qu’on ne retrouvent pas en Ighazer et Azawagh. Dans le nord-est de l’Aïr, les plus anciennes sépultures seraient des agencements lithiques en plateformes surbaissées (Paris 1996). Un peu plus tard au milieu du IVè millénaire BCE, apparaissent les tumulus en croissant, surtout présents au court du IIIè millénaire BCE. Les IIIè et IIè millénaire semble foisonnant de types différenciés de structures, bazina, tumulus, tumulus à cratère, monuments à alignement, etc. C’est une période où les sépultures en pleine terre sont également nombreuses, témoignant ainsi que la région a probablement dû connaître une forte hausse de sa population, participant de la diversité des sépultures et peut être des rites funéraires qui accompagnèrent ce foisonnement culturel et potentiellement sa hiérarchisation sociale.
Dans la première moitié du premier millénaire de notre ère, un hiatus dans les datations interroge, d’autant qu’on ne retrouvent de nouvelles dates que vers le VIIIè siècle de notre ère sur des types très différenciés de monuments, cercle, margelle de puits, à alignement ou tumulus à cratère. Apparaissent également à cette même époque les enceintes quadrangulaires qui font potentiellement le lien entre les cultures funéraires lithiques et l’islam bien implanté en Aïr-Ighazer au début de la seconde moitié du premier millénaire de notre ère.
Notre inventaire des structures funéraires de l’Ighazer par l’imagerie satellitaire, nous permet d’établir les cartes de densité de quelques types observables (Jarry 2021). Ces cartes sont importantes pour matérialiser un peu plus les aires d’influence de chaque culture funéraire. Les tumulus en croissant se concentrent sur le nord de notre zone d’étude et ne pénètrent que peu l’Ighazer et l’Aïr, nous incitant à voir ce type de monument comme saharien. Un peu de la même manière, les plateformes surbaissées se concentrent en Aïr et plutôt au nord du massif, incitant ici aussi à y attendre une certaine continuité avec le Sahara central. Notre inventaire ne peut pas encore caractériser les différents types de tumulus qui sont les plus nombreux, plus de 100 000 et répartis sur quasiment toute la zone d’étude. Enfin, trois autres types de monument sont caractérisés avec trois répartitions tout aussi caractéristiques. Les cercles qui se retrouvent essentiellement en Aïr, les monuments à alignement situés sur les piémonts entre Aïr et Ighazer et les enceintes rectangulaires préférentiellement au sud ouest de l’Aïr entre Agadez et In Gall. Ces trois types semblent proposer une incursion de plus en plus méridionale de la culture funéraire lithique.
Au regard des datations proposées actuellement dans la littérature, on peut émettre quelques propositions de travail. Les tumulus en croissant et les plateformes surbaissées semblent arriver du Sahara central dans une période d’extension de l’élevage bovin. Mais, il est fort possible que, durant les derniers millénaires avant notre ère, le tumulus soit un mode d’inhumation très généralisé dans le Sahara central comme méridional, les différentes formes pouvant peut être préciser des cultures locales ou régionales. A l’aube de notre ère, même si certains types de sépultures ont pu perdurer, il faut admettre aussi la raréfaction de ce type de sépultures monumentales, en lien très certainement avec la péjoration climatique au Sahara central comme méridional, mais aussi potentiellement l’émergence de nouvelles cultures funéraires non monumentales que l’on a pas encore retrouvé. A ce point, nous pouvons évoquer les sépultures carrées formant de véritables nécropoles, ceintes d’un muret de pierre et que l’on retrouve en Aïr, le plus souvent sur les hauteurs d’un oued. Nous aurons l’occasion de présenter ce type de cimetière dans notre atlas (Jarry 2021).
Les monuments à alignement de tourettes
Vers 2000 BCE et jusqu'à la période islamique, apparaissent les monuments à alignement typiques d'une nouvelle population. Ils se caractérisent par un alignement nord-sud de petites tours disposées à l'est d'un tumulus ou d'une bazina, ces derniers sont entourés d'un anneau de pierres où est construit à l'ouest un petit ciste, sorte de caisse en pierre à offrandes. L'orientation des corps est nord-sud, on y recense des hommes, des femmes et des enfants, souvent accompagnés de parures en cuivre ou fer, des restes de javelots ainsi que des céramiques. Ce sont ces populations qui sont les auteurs d'une partie des gravures rupestres de l'Ighazer.
La concentration de ce type de monument est la plus importante de tout le Sahara. Il est donc difficile de savoir si l’on est en Ighazer sur un lieu d’émergence de cette culture ou de concentration finale d’un type culturel qui se retrouve au Sahara central et jusqu’au Sahara occidental près de l’atlantique. Nous ne savons toutefois pas encore comprendre le symbolisme funéraire de cette superstructure lithique très originale.
Un marqueur de sociabilité
Ces sépultures monumentales sont l’expression d’une idéologie du pouvoir et le reflet d’une hiérarchie sociale au sommet de laquelle régnaient les membres de lignages dominants. La grande variété typologique des architectures funéraires et leur régionalisation reflètent la structure du peuplement protoberbère puis paléoberbère, chaque groupe faisant usage d’un type de tombe précis, parfois pour marquer son territoire. Cette régionalisation révèle donc l’existence de véritables tribus et confédérations, dont les particularismes n’effaçaient pas les traditions communes. C’est ainsi que seront organisées, plus tard, les sociétés touarègues. L’orientation systématique de ces monuments funéraires vers l’Est correspond à un culte des astres. Aux Protoberbères bovidiens de la préhistoire et du néolithique, succèdent les Paléoberbères de l’Antiquité qu’on appelle les Libyens. Ils possèdent des chevaux et des chars, des armes et autres objets en métal et inventeront une écriture (Malika Hachid). Ils repoussent d’autant vers le sud les populations soudanaises qui avaient occupées le Sahara durant les périodes humides de l’holocène.
Plusieurs auteurs suggèrent en parallèle, que l'importance préférentielle accordée à la structure architecturale, indiquerait que les individus ont atteint un statut assurant la survie et la prospérité des troupeaux face à l'adversité, la richesse du bétail étant ensuite redistribuée au sein de la communauté, reflétant les mécanismes socio-économiques qui régissent les sociétés pastorales acéphales contemporaines (Linares-Matas 2022).
L’arrivée de l’islam
Au début de l’islam, les pratiques funéraires n’évoluent pas fondamentalement, elles coexistent selon les cultures. La première pratiques funéraires islamiques est identifiée à Mammanet vers le VIIIè siècle entre Aïr et Ighazer, ce qui montre la rapidité avec laquelle l'islam s'est répandu dans le Sahara (Haour 2017). Néanmoins, les pratiques islamiques se développeront surtout à partir du XIIè siècle, d’abord parmi les élites puis parmi l’ensemble de la population mais pour certaines ce sera relativement tardif au cours du XXè siècle.
Références
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Garcea E.A.A. (dir.) 2013 – Gobero: the no-return frontier : Archaeology and Landscape at the Saharo-Sahelian Borderland, Frankfurt am Main, Allemagne, Africa Magna, 293 p.
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Haour A. 2017 – What made islamic trade distinctive, as comparted to pre-islamic trade, in Trade in the Ancient Sahara and beyong - Mattingly, Cambridge University Press, p. 80‑100.
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Mattingly D., Gatto M.C., Ray N., Sterry M. 2019 – Burials, migration and identity in the ancient Sahara and beyond, Trans-Saharan archaeology: Volume 2, Cambridge University press.
Mercuri A.M. 2019 – Holocene archaeobotany in Africa: not only ‘food and fuel’, in Archaeology in Africa, Savino di Lernia and Marina Gallinaro, volume. 8 arid zone archeology, p. 17‑24.
Paris F. 1984 – Programme archéologique d’urgence 1977-1981 : 3- Les sépultures du néolithique à l’islam, Études Nigériennes no 50, IRSH, 233 p.
Paris F. 1996 – Les sépultures du Sahara nigérien du néolithique à l’islamisation, Études et Thèses, ORSTOM, 376 + 621 p.
Paris F. 1998 – Les inhumations de Bos au Sahara méridional au Néolithique, Archaeozoologia, IX, p. 113‑122.
Petit-Maire N. 2021 – Sahara : Les grands changements climatiques naturels, réédition Errance, 192 p.
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