Faune et Flore
Une flore et une faune adaptées à un milieu sahélien ...
A In Gall, la variété Almadeina est la fierté de ses habitants, datte à chaire molle très sucrée, il n'y pas d'équivalent au Niger et sans doute dans tout le Sahel. On pourrait sans doute la comparer à la variété « Sukary » du Moyen-Orient, une datte molle et très sucrée, à la différence des dattes maghrébines qui sélectionnent plutôt des variétés sèches (Gros-Balthazard et Flowers 2020). A côté de la variété "Almadeina", il existe un ensemble de cultivars rassemblés dans le groupe dit "Tombaye". Les variétés Tombaye, on en recense à In Gall 18 variétés principales et quelques sous-variétés qui sont plus ou moins spécifiques à cette palmeraie. Le tableau ci-joint en dresse l'inventaire, réalisé en 2000 selon les critères des jardiniers d'In Gall.
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Au-delà des jardins, c'est le palmier dattier qui a toujours l'attention des jardiniers phoeniciculteurs. Même si le maraîchage tend à se développer, il reste encore marginal dans l'économie de la palmeraie malgrè un réel potentiel, si tant est que les pluies le permette, car la priorité de l'usage de l'eau est pour les dattiers.
A proximité d'In Gall, les jardins d'Aboraq ont développé une originalité dans leurs modes de cultures, autour des cucurbitacées, entre nomadisme et sédentarité.
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La tête au soleil les pieds dans l'eau, ce n'est pas seulement nos vacances, c'est aussi le milieu de prédilection des dattiers. Son origine Persane en fait un arbre étroitement lié aux religions monothéistes. L’arbre roi du Désert dont l’homme admet qu’il a une origine divine particulière puisqu’Allah le tira des débris d’argile dont il venait de modeler Adam, donnant ainsi au dattier une place prééminente dans la Création (Camps 1995). Cette espèce emblématique revêt une énorme importance économique, symbolique et sociale dans toute son aire de culture traditionnelle, du Maroc à l'ouest, à la péninsule arabique et au nord-ouest de l'Inde à l'est. Son fruit sucré, la datte, est consommé depuis des millénaires et a servi d'aliment de base à l'agriculture de subsistance et de source de prospérité économique remontant aux premières civilisations du Moyen-Orient (Gros-Balthazard et Flowers 2020).
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Cette liste a été élaborée entre 2000 et 2003 en toute saison, essentiellement dans les jardins d'In Gall et la brousse alentour. La détermination n'a pas été toujours simple pour un botaniste amateur et on prendra quelques précautions dans son analyse. Les plantes bien connues des populations possèdent le plus souvent un nom vernaculaire local qui assure un peu plus l'identification, alors que celles qui n'en ont pas peuvent être moins certaines. Par ailleurs on utilise ici plutôt les noms vernaculaires des Issawaghen qui peuvent être différents de ceux des Touareg, sachant que, selon les régions et interlocuteurs, il peut aussi y avoir des variances. De plus, la plupart des populations locales font peu de différences dans un genre comme ''Aristida'', qui se nomme le plus souvent ''Alémoz'', alors que le botaniste sera plus friand de spécifications. On remarque enfin que dans les noms vernaculaires, les Isawaghen empruntent les noms au Tamacheq pour les plantes locales, alors que les plantes du sud ont un vernaculaire le plus souvent en langue Haoussa.
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Plusieurs strates composent la végétation des jardins, la strate arborée où le palmier dattier domine, parfois avec le Gao (Acacia albida), la strate arbustive composée de fruitiers et d'arbustes de brousse, enfin la strate herbacée composée notamment de rudérales. Dans ces différentes strates les plantes potagères trouvent leur place et le jardin s'organise autour de la gestion de l'eau.
A ce niveau, nous listons les espèces que nous rencontrons plus communément dans les jardins mais que l'on peut retrouver aussi en brousse. Une table récapitulative des espèces est proposée dans la Florule d'In Gall. Nous tentons également d'en donner les principaux usages.
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L'animal d'élevage est la banque de la famille nigérienne. Lorsque l'on dispose d'argent on le place rapidement en achetant des animaux d'élevage que l'on va engraisser. Ces animaux seront ensuite revendus aux grès des besoins de la famille. Besoins alimentaires bien sur, mais surtout besoins en actes sociaux. La famille doit honorer des traditions coüteuses en cheptel animal : mariage, décès, naissance, tous les évènements familiaux nécessitent d'égorger un animal en plus des fêtes traditionnels musulmanes qui elles aussi mettent à mal le compte bancaire des familles.
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La faune sauvage est réduite mais demande une attention particulière pour sa protection, car elle peut disparaître très rapidement, à l’instar des autruches aujourd’hui disparues de la plaine de l’Ighazer.
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