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    Actualités 2012

    La région d’Agadez se soulève contre l’injustice

    Le Groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez dénommé GOSCRAZ, rejoint par les députés nationaux élus au titre de la région, le conseil régional d'Agadez et par un groupe de chefs traditionnels de la même localité, ont exprimé à travers une déclaration rendue publique, hier jeudi 10 janvier 2012 à Niamey, au siège du groupe alternative espace citoyen, des vives inquiétudes et autres préoccupations par rapport à la situation relative à la recherche et à l'exploitation minière dans la région d'Agadez.

    Après un demi siècle de recherche et d'exploitation d'uranium dans la région d'Agadez, c'est aujourd'hui un chiffre d'affaires de plus de 350 milliards par an qui est réalisé par le groupe Areva et la Société des Mines d'Azelik (SOMINA) au Niger, indiquent les signataires de cette déclaration, avant d'énumérer les conséquences de l'exploitation de l'uranium sur les populations et l'environnement.

    Des conséquences fâcheuses

    Ces conséquences se résument en : l'épuisement des nappes fossiles, le stockage de 45 millions de tonnes de résidus radioactifs (cas des mines des filiales d'Areva au Niger), la disparition de la faune, de la flore, (bois de chauffe, aires de pâturage...), la pollution, dégradation et modification irréversible de l'environnement physique, la dégradation des mœurs locales, l'état de dégradation avancée du réseau routier d'Agadez en général et de la route Tahoua-Arlit dite Route de l'Uranium en particulier qui est l'expression type de l'échec de la recherche et de l'exploitation de l'uranium au Niger, le transport dans des mauvaises conditions et stockage dans les habitations des produits chimiques ( carbonate, soufre, nitrate, acide sulfurique, soude...etc), la dispersion par les filiales d'Areva au Niger des ferrailles radiologiquement contaminées dans les villes, la création de zones d'exclusion de 450 Km2 ( cas de la ceinture dite sanitaire d'Imourararen SA), la très faible utilisation de main d'œuvre locale, la Très faible promotion des entreprises locales, la très faible participation au développement local, le développement des maladies liées à la radioactivité, l'utilisation abusive et illégale de la sous-traitance, la non implication des ONGs et associations dans les opérations de suivi et évaluation des impacts environnementaux et sociaux tel que stipulé par les textes nationaux portant sur la procédure administrative d'évaluation et d'examen des impacts environnementaux, la démission totale des cadres de l'administration étatique (mines et environnement, d'Evaluation Environnementale des Etudes d'Impact) dans le suivi des activités de recherche et d'exploitation minière, l'épuisement de la nappe d'eau sur les sites uranifères, la contamination de la nappe phréatique par le nitrate utilisé lors des tirs dans la mine de Tchirozérine, la faible extension du réseau électrique au profit de la population, le risque de développement des maladies liées aux poussières de charbon.

    Les péchés de la société chinoise Somina

    Dans le cas particulier de la Société des Mines d'Azelik (SOMINA), les signataires de cette déclaration relèvent : le non respect par celle-ci des normes environnementales en matière de gestion des résidus solides et liquides radioactifs comme les eaux usées déversées dans la vallée et consommées par les animaux ; la non information et sensibilisation des travailleurs et de la population sur la radioactivité ; le non respect des règles de sécurité au travail (tenue de travail, protection ...etc) ; la non déclaration des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale par les sous-traitants ; un recrutement déshumanisant de la main d'œuvre ; la non participation au développement local ; le non respect des valeurs culturelles des populations ; les mauvaises conditions de logement pour les forces de défense et de sécurité.

    Cas d'autres sociétés de recherche minière

    Plus de 200 permis de recherche ont été octroyés dans le domaine minier à des sociétés, comme GOVIEX, GLOBAL Uranium, GAZPROM, Niger Ressources, Niger Uranium, PALADIN. Mais à cette date aucune de ces sociétés bénéficiaires desdits permis n'a participé au développement local de la région, dénonce le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez. En outre, cette structure dit constater une violation par ces sociétés, des dispositions de la convention type qui leur fait obligation de participer au financement des infrastructures collectives territoriales. Selon le GOSCRAZ, ces sociétés ont entrepris ces derniers temps un rapatriement des capitaux à travers la mise à l'écart des sociétés et entreprises locales au profit des celles venues de l'extérieur avec leur main-d'œuvre entraînant ce faisant la mise en chômage des jeunes dans une zone où l'Etat s'évertue à consolider la paix en créant des emplois.

    Au vu de tout ce qui précède, les organisations de la société civile de la région d'Agadez lancent un cri d'alarme à l'endroit des plus hautes autorités et à l'ensemble des citoyens Nigériens de prendre conscience de la gravité de cette situation qui risque de mettre en péril la stabilité, la quiétude, et la sécurité de notre pays, ont-ils averti.

    source : nigerdepeche.com


    Mahamadou Issoufou

     

    Créé le mardi 24 janvier 2012 10:16

    "L'insécurité tue non seulement l'économie d'un pays, mais le pays lui-même"

    Mahamadou Issoufou, le président nigérien s'est inquiété dimanche des dangers de l'instabilité de "la zone sahélo-saharienne".

    Le président nigérien Mahamadou Issoufou est inquiet et l'a fait savoir dimanche lors de l'inauguration d'un « Forum paix et développement » à une quinzaine de kilomètres à l'est d'Arlit, près d'Agadez, la grande ville du nord désertique du Niger.

    « Les rébellions récurrentes et l'insécurité résiduelle qui en découle toujours, le terrorisme qui gangrène la zone sahélo-saharienne, les trafics d'armes et de drogue qui ont semé l'insécurité, ont mis fin à l'âge d'or et freiné le développement économique et social de la zone », a-t-il déclaré quelques jours après des affrontements entre armée malienne et rebelles touareg au Mali voisin qui ont fait 47 morts.

    « L'insécurité, liée tout particulièrement aux conflits fratricides, tue non seulement l'économie d'un pays, mais le pays lui-même (...) Cessons de nous replier sur nos ethnies, sur nos régions, n'encourageons plus l'irrédentisme et unissons-nous », a-t-il ajouté annoncant la mise en place prochaine d'un programme de développement de la zone, qui prévoit une réinsertion sociale des ex-rebelles touareg.

    "Une coopération dynamique et franche"

    Présent lors de la cérémonie, le Premier ministre du Mali, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé s'est également exprimé. Elle a évoqué une esquisse de stratégie : « une coopération dynamique et franche » et une « mutualisation de(s) moyens face à une menace transnationale qui se caractérise de plus en plus par l'interconnexion de nombreux réseaux terroristes ».

    De nombreux touaregs, dont Mohamed Anako, président du conseil régional d'Agadez et figure emblématique de la rébellion touareg nigérienne des années 1990 ont également assisté à cette inauguration. Ce dernier a lancé « un appel pressant » aux Touareg maliens « pour qu'ils privilégient le dialogue au détriment de la violence ». « La situation actuelle au Mali voisin nous préoccupe à juste titre », a-t-il souligné.

    Depuis le 17 janvier, la rébellion touareg s'en est prise à ces trois villes du Nord malien, et a menacé de s'attaquer à d'autres localités. Ce sont les premières attaques de ce type depuis l'accord de 2009 avec le gouvernement malien, qui mettait fin à la rébellion. Selon le gouvernement malien, les combattants regroupent des touaregs rentrés de Libye suite à la mort de leur protecteur Mouammar Kaddafi et des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com


    Le Sultan d'Agadez n'est plus

    Créé le mercredi 22 février 2012 19:43

    "Décès dans la nuit du 20 au 21 février 2012"

    à l'Hôpital National de Niamey, du Sultan de l'Aïr (Agadez), Elh Ibrahim Oumarou, des suites d'une maladie. La levée du corps aura lieu le mercredi 23 février à 15H30 à la morgue de Niamey, suivi de l'enterrement aura lieu à Agadez.

    Elh Ibrahim Oumarou, âgé de 80 ans, était le Sultan de l'Aïr (Agadez) de 1960 au 21 Février 2012, soit 52 ans de règne. Il fut président National de l'Association Nigérienne des Chefs traditionnelles du Niger.

    A toute sa famille, alliés, amis et connaissances éplorés, l'équipe du site web «Directniger.com» présente ses condoléances les plus attristées. Que l'âme du disparu repose en paix et que la terre lui soit légère.


    Motion de défiance à l'encontre du Maire

    Créé le mercredi 14 mars 2012 15:54

    "Monsieur Ghabdouane Mohamed, Président du conseil municipal d'ingall"

    Écrit par : Le Canard déchaîné N° 524 du 12 Mars 2012

    Le Maire exerce ses attributions conformément aux décisions du Conseil municipal auquel il rend compte régulièrement. Le Maire doit savoir être un « Chef d'orchestre » et non un « Homme orchestre ».

    Le Maire doit être un rassembleur au niveau local. Le Maire est, en vertu du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), tenu de se conformer aux dispositions des articles 77 ; 78 ; 79 ', 80 et 81. Les organes délibérants et exécutifs de la commune rurale d'In Gall ne fonctionnent plus au mieux des intérêts de la commune et ce, depuis leur installation le 04 juillet 2011. Au vu des principes ci-dessus, nous estimons que les principaux facteurs de blocage de l'action communale résident dans les mauvais comportements de Monsieur Ghabdouane Mohamed prouvant son incapacité notoire à assumer ses attributions.

    Etant donné que Monsieur le Maire Ghabdouane Mohamed est incapable de changer, malgré les multiples rappels à l'ordre et persiste davantage au mépris et dans l'irrespect de ses obligations énumérées ci-dessus et donc en application de la disposition de l'article 66 du CGCT ; NOUS, Elus municipaux des Partis politiques CDS/Rahama, PNDS/Tarraya, MODEN Africa/Lumana signataires de la présente motion de défiance et dont les noms sont ci-dessous; après une analyse minutieuse de la situation socio économique de la commune et une analyse critique des huit (8) derniers mois de gestion des affaires communales ; décidons de déposer la présente « Motion de défiance » en l'encontre du Maire en exercice en l'occurrence la personne du sieur Ghabdouane Mohamed pour motifs des griefs et chefs d'accusation suivants :

    1- l'administration communale est délocalisée chez M. le Maire à Agadez commune d'où son absentéisme chronique du chef lieu de la commune au mépris de l'article 56 CGCT : Pour M. le Maire, il est l'unique exécutif d'où le blocage du fonctionnement des services de la mairie (Art. 94 CGCT)

    - Le personnel est démotivé et réalise peu de prestations au profit des citoyens de la commune faute d'un animateur capable d'initiatives et d'impulsions (Art. 86, 87 du CGCT) ;

    - Pour M. Ghabdouane Mohamed, Maire de la commune ; les commissions spécialisées n'existent que de nom ; c'est pourquoi, elles ne sont pas fonctionnelles (Art. 200 ; 201 CGCT) ;

    - M. Ghabdouane Mohamed ne respecte pas les délibérations du Conseil municipal en violation des articles 15, 36 et 80 du CGCT ;

    - M. le Maire a recruté en août 2011, le Secrétaire permanent de son ONG (Taguilt) résidant à Agadez comme Agent technique de développement de la commune. L'intéressé est à la fois « beau frère et gendre » de M. le Maire, et depuis sa nomination, ledit agent n'a pas pris service au niveau de la commune (Art. 36, 63, 79, 87, 90 du CGCT) ;

    - le Maire Ghabdouane Mohamed a pris l'habitude de désigner unilatéralement les membres de sa famille dont sa propre fille et son gendre et beau frère comme étant représentants de la société civile de la commune pour bénéficier des formations financées par les partenaires techniques et financiers de la commune (Art. 36, 63, 90 CGCT)

    2- Lors de ses multiples absences ; M. le Maire Ghabdouane Mohamed joue une complicité tacite avec un élu pour assurer son intérim en lieu et place de son adjoint et autorise le même élu à jouer le rôle de Secrétaire Général de la commune ;

    - L'adjoint au maire n'est pas associé à la gestion de l'exécutif ; c'est un figurant, il est frustré (Art. 47, 95 CGCT) ;

    - L'absence de communication et la rétention de l'information caractéristiques de la mal gouvernance (Art. 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a recruté un receveur en août 2011 : Un message radio en date du 20 Octobre 2011 du ministère de la tutelle instruisait M. le Maire à travailler avec le receveur commun à ln Gall et Aderbissanet et qu'il n'est plus dévolu au Conseil municipal la nomination du receveur, malheureusement, le Maire refuse, à cette date, d'observer cette instruction (Art. 36, 248 CGCT) ;

    - Le lotissement, avec l'expertise d'un agent de l'urbanisme d'Agadez du village non administratif d'Azelik, site minier, sans l'avis du Conseil (Art, 36, 79 CGCT) ;

    -Le Maire Ghabdouane Mohamed a pris l'habitude de convoquer des sessions extraordinaires en prétextant que ce sont les 2/3 des membres élus qui en font la demande ; acte qui démontre son ignorance et sa méconnaissance des textes régissant la décentralisation (CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed n'a aucun respect pour ses collègues conseillers qu'il critique à tout moment et partout en les traitant de « voleurs » alors qu'ils ne gèrent rien;

    - l'absence très remarquée de nos ambassadeurs culturels au festival de l'Air à Arlit par négligence, insouciance, manque d'intérêts manifeste de M, le Maire pour la culture et l'épanouissement de la jeunesse de la commune (Art. 30, 36 CGCT) ;

    - le maire Ghabdouane Mohamed considère les chefs traditionnels comme ses « concurrents » et non ses collaborateurs. Il n'a aucun respect à leur égard. Depuis sa prise de fonction, il n'a pas initié une seule tournée d'informations et de sensibilisation à leur profit ; un grand fossé s'est creusé entre lui et eux d'où la méfiance.

    Dans son zèle, M. le Maire aurait autorisé le fonçage des puits en lieu et place de la COFO et des services techniques compétents en la matière provoquant ainsi un ras-le-bol des paisibles citoyens. Pire, les agissements intempestifs de M. le Maire ont placé notre commune dans une situation conflictuelle avec les communes voisines (Aderbissanat)

    3- Le PDC qui est un document très important de planification et d'orientation de la commune n'a pas été multiplié et mis à la disposition des élus et des partenaires au développement à cette date par M. le Maire Ghabdouane Mohamed (Art. 36, 79 CGCT :

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a toujours orienté les multiples appuis des partenaires au développement vers ses terroirs d'attache sans aucune forme de consultation du Conseil municipal (Art. 29, 36, 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a autorisé l'implantation d'un centre de formation des jeunes à Amataltal, village de M. le Maire, situé à plus de 100 km du chef lieu de la commune, sans l'avis du Conseil municipal (Art. 29, 36 CGCT) ;

    - Le manque de transparence, de confiance dans la gestion et l'exécution du programme d'urgence 'Fonds Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix' et celui des « 3N » de Son Excellence Mahamadou Issoufou, Président de la République, Chef de l'Etat ', sans l'avis du Conseil municipal (Art. 15, 36, 79, 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed aurait négocié et obtenu, au détriment de la commune et au profit de son ONG, un financement de plusieurs centaines de millions auprès de certains partenaires (FAO, Unicef, Ambassades des USA et de Belgique) sans en aviser ou consulter le Conseil municipal (Art. 29, 30, 36, 63, 90 CGCT) ;

    - La désignation unilatérale par M. le Maire, des percepteurs de taxes (Assamaka) parmi les membres de sa famille dont son propre fils (Art. 36, 90 CGCT) ;

    4- Le Maire Ghabdouane Mohamed a accumulé des graves manquements dans tous les domaines. Il nous a déçu et trahi notre confiance. Il a lamentablement échoué aux yeux de ses frères, soeurs, amis et nous autres élus qui le 04 juillet 2011 ; enduits en erreur ; se sont gravement trompés pour avoir cru que leur destin allait changer positivement. Aujourd'hui, le constat est amer ; le désespoir et la détresse se lisent sur tous les visages des citoyens de la commune. Certains élus lui ont adressé en novembre dernier un « mémorandum » sur sa gestion.

    Il s'était engagé à prendre en compte les préoccupations des élus ', trois mois après cette interpellation, le Maire Ghabdouane Mohamed fait sourde oreille et continue sa gestion patrimoniale de la commune. La commune est prise en otage par M. le Maire et ses complices tapis dans l'ombre ; ils sont devenus des véritables « sangsues » de toutes les retombées économiques et financières destinées aux pauvres populations ;

    - Le développement socio économique de la commune est réduit à l'axe Aghokh- Amataltal. Une telle situation n'autorise pas M. Ghabdouane Mohamed à continuer et à mériter davantage de notre confiance ; Au vu de tous ces griefs dont la liste n'est pas exhaustive ; il est aisé d'affirmer que M. Ghabdouane Mohamed n'est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes en tant que Maire élu. Aussi, par devoir moral et pour assumer les responsabilités qui sont les nôtres ; face à ce péril majeur qui menace l'harmonie du développement de notre commune ; NOUS, élus, signataires de la présente « Motion de Défiance »

    - Conscients de la gravité de la situation vis-à-vis de nos communautés et des tensions qu'elle a tendance à créer ; et Fidèles à la mission dont nous sommes investis et par souci de préserver la sérénité et redonner une seconde chance à notre collectivité ; invitons et demandons à tous les membres élus du Conseil municipal de la commune rurale d'In Gall ; imbus du bien-être social de nos communautés et soucieux de la promotion des vertus de bonne gouvernance et des valeurs de démocratie de voter en faveur de cette motion de défiance qui leur est soumise et qui vise à instaurer un exécutif apte à repenser et offrir à nos communautés les services légitimement attendus de lui.

    Les signataires de la présente motion de défiance s'accordent et conviennent que le mode de votation qui sera observé au moment du vote de celle-ci sera le vote à main levée et aucune autre forme de vote ne sera acceptée.

    Ampliations : Préfet de Tchirozerine Membres du Conseil Municipal d'In Gall Chrono

    Ont signé : 1. Aghali Tchamane

    2. Hamed Moussa Nounou

    3. Mohamed Mamane Illo

    4. Aghali Barka

    5. Mohamed Soudati

    6. Sidaghmat Deghui

    7. Fatimata Gendarma

    8. Damomi Bassy

    Fait à In Gall, le 27- 02 - 2012


     

    Une filiale du groupe français AREVA en grève

    Le tâcheronnage fait son oeuvre ...

    imourarenNIAMEY - Les agents de la société IMOURAREN, exploitante de la plus importante mine d'uranium dans la région d'Agadez, au Niger, pour le compte du groupe français AREVA, ont entamé une grève d'une semaine à compter de mercredi pour exiger une amélioration de leurs émoluments. 

    Le personnel gréviste proteste notamment contre le régime de travail auquel ils sont soumis (12h de travail par jour pendant 7 jours sur 7) et exigent l'alignement de leurs salaires sur ceux des agents des autres compagnies minières du même groupe AREVA (Somaïr et Cominak) basées dans la zone. A noter que pour ces mêmes revendications les agents d'IMOURAREN avaient observé plusieurs jours de grève.

    Source : Afriquinfos

    Au Niger, le personnel nigérien du site d'Imouraren a entamé ce mercredi 25 avril 2012 une grève d'avertissement de sept jours. Sur ce site, situé au nord d'Agadez, Areva creuse l'une des plus grandes mines d'uranium au monde. Les travailleurs d'Imouraren protestent contre leurs conditions de travail.

    Dès l'annonce de la grève, la direction d'Imouraren a pris la décision de ne pas maintenir sur le site le personnel gréviste. Les employés grévistes ont donc été transportés par bus vers les villes d'Arlit et d'Agadez où se trouvent leurs familles. 

    Premier grief fait à la société Imouraren par les grévistes : le non respect de la réglementation du travail au Niger. « Nous travaillons 12 heures sur 24, confie ce conducteur de gros engin. On monte à 1 heure de la nuit pour descendre à 6h du matin... petit déjeuner entre 6h30 et 7h. Si on trouve le sommeil entre 7h et 10h le compte est bon, il faut se réveiller pour déjeuner à 10h et se preparer à reprendre le boulot pour 6 heures d'affilée encore ! On manque terriblement de sommeil ! Ou sommes-nous des robots ? » 

    Sur les autres chantiers d'Areva, Cominak et Somaïr, des ouvriers comme nous, ajoute un autre, travaillent huit heures seulement sur 24h alors qu'ils gagnent en primes et salaires deux fois plus que nous. 

    Areva, que RFI a contactée, n'a pas souhaité se prononcer mais elle a confié qu'Imouraren n'est encore qu'un projet et qu'avec ce genre de grève, il sera difficile de tenir le délai de 2014 pour la production des premiers kg d'uranate à Imouraren. 

    Source: RFI


    Don de 5 000 € à Ingall

    Créé le lundi 23 avril 2012 15:47

    "par l'association Voir Autrement"

    voirautrementIls s'appellent Anne, François, Pierre, Anne-Hélène, Anne-Claire et Mathieu et, depuis sept ans, ils oeuvrent pour le Niger. Leur pugnacité, leur enthousiasme et leur générosité les ont conduits à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Ainsi Voir Autrement, leur association, est né en 2005. Après un voyage en Afrique en 2007 dans un orphelinat et des opérations concrètes en France, ils viennent de faire don de 5 000 € à Ingall. Mercredi, Anne Jan, la présidente, et Michel Etienne, directeur de la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye (CCAH) ont signé un courrier commun, destiné au maire de la commune nigérienne pour lui faire part de la nouvelle.

    Le chèque de 5 000 €, qui sera remis au Rail (Réseau d'appui aux initiatives locales), une ONG (organisation non gouvernementale), interlocutrice du conseil général, permettra de participer à la construction d'une banque céréalière à Amataltal (quartier d'Ingall) et d'une banque pour l'alimentation du bétail.

    Cette somme viendra en complément d'une aide de 29 000 € de la CCAH et de l'ensemble de ses habitants. Mathieu Gaillet, porte parole de Voir Autrement, explique : « Ce que nous souhaitons c'est, avant tout, poursuivre notre action et voir le programme aller jusqu'au bout. Nous travaillons sur du long terme. »

    La mobilisation de l'association permet d'organiser deux manifestations annuelles, avec l'association caritative Awar Bonyolo qui oeuvre pour le Burkina-Faso. « Nous nous partageons les bénéfices » du loto au printemps et du repas en novembre. Les 5 000 € sont le fruit de plusieurs années de manifestations.

    Deux sites vont être créés

    Cette main tendue aux Nigériens entre dans une démarche collective initiée par l'ensemble des collectivités des Côtes-d'Armor et des associations comme celle de Plédéliac qui souhaitent « voir la maîtrise d'ouvrage des projets, confiés à des ONG reconnues et qui feront le lien », remarque Michel Etienne. Dans un premier temps, deux sites vont pouvoir ainsi être créés. Dans l'avenir trois autres. L'objectif ? « Stocker les céréales et mettre un frein à l'action des spéculateurs ».

    Par ailleurs, une briqueterie est en cours de réalisation sur place « cela pourrait permettre d'utiliser des produits locaux pour la construction des bâtiments. ».

    Ils nourrissent le secret espoir de voir les choses s'améliorer. En tout cas, ils retroussent leurs manches pour que le quotidien de leurs amis africains s'améliore.

    Source : Ouest France


    Ingall s'apprête pour accueillir le 22 septembre la « cure salée » 2012

     

    Créé le jeudi 30 août 2012 16:58

     "l'édition 2012, de l'avis des organisateurs, sera marquée du sceau de l'innovation"

    La vallée d'Ingall, 130 km à l'ouest d'Agadez (nord du Niger), fait peau neuve pour accueillir à partir du 22 septembre prochain, les festivités de l'édition 2012 du grand rassemblement annuel des éleveurs du Niger, et même des pays voisin, communément appelé la « cure salée ».
    En lieu et place des traditionnelles bâches et autres hangars en paillote, ce sont de deux tribunes officielles en matériaux définitifs, de 600 places assises, et des blocs sanitaires modernes qui ont été construits sur le lieu des manifestations. C' est un site de 45 hectares qui est aménagé pour abriter les différentes activités.

    Par ailleurs, selon le comité d'organisation, la réalisation d' une adduction d'eau potable est en voie d'achèvement pour résorber le problème d'eau auquel sont souvent confrontés les centaines de festivaliers à Ingall.

    Le ministre en charge de l'élevage Mahamane Elhadji Ousmane, qu' accompagnaient le gouverneur de la région d'Agadez, le colonel Garba Maikido, le président du conseil régional Mohamed Anako, ainsi que plusieurs de ses collaborateurs, s'est rendu mardi 28 août sur le site à Ingall, pour constater le bon déroulement des travaux de viabilisation du site.

    Source : French.news.cn


    La cure salée 2012 - la fête des éleveurs du Niger

     

    Créé le lundi 24 septembre 2012 18:21

    curesaléenigerLa cure salée est la fête des éleveurs au nord du Niger. Cette manifestation annuelle a lieu sur les terres salines d'Ingall à l'ouest d'Agadez. La transhumance vers ces terres d'Ingall concerne des éleveurs venus de tous les coins du pays et souvent des pays voisins. Cette année la saison des pluies a été bonne, donc la bonne humeur était au rendez-vous ce week-end.

    Par Raliou Hamed-Assaleh pour RFI.


    Culture de la paix - Une caravane sillonne la ville d’Ingall

    Créé le samedi 29 septembre 2012 18:58

    culturepaix

    La Direction régionale de la jeunesse, des sports et et de la culture d'Agadez (DRJS-C) en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'enfance(Unicef) organisent depuis le 23 septembre 2012 une caravane de la paix à Ingall dans la région d'Agadez. D'une durée de sept (7) jours, cette caravane de la paix rentre dans le cadre des manifestations de la cure salée édition 2012 à Ingall.

    Selon le directeur régional de la jeunesse, des sports et de la culture d'Agadez (DRJS-C), cette caravane vise à « prôner les valeurs de la paix auprès de la jeunesse de la région d'Agadez et spécifiquement celle de la ville d'Ingall ».Durant une semaine les populations de la ville d'Ingall, notamment les jeunes ont été formés et sensibilisés sur des thèmes prônant la culture de la paix. Il s'agit entre autres des titres tels que « Vouloir la paix, c'est prendre parti pour tout ce qui accroit la vie », « pardonne tout le mal que l'on t'a fait et la paix véritable descendra en toi » ou encore « les fruits de la justice se sèment dans la paix ; et ceux qui font des œuvres de paix »

    En marge des festivités entrant dans le cadre de la Cure salée, la Direction régionale de la Jeunesse et de la Culture d'Agadez, en collaboration avec le Cadre de concertation des Associations de Jeunesse d'Agadez, sous le financement de l'UNICEF, a organisé une Caravane de la paix dans les villages environnants d'Ingall afin de sensibiliser la jeunesse sur l'importance de la paix et de la cohésion sociale. Cette activité répond au thème de l'édition de 2012 de la Cure salée, à savoir ''Consolidation de la paix, promotion de l'intégration des communautés et mobilisation sociale pour la mise en œuvre de l'Initiative 3N''.

    Pour rappel, un forum a été organisé sur la paix et le développement dans l'espace sahélo-saharien dans la région d'Agadez, couplée à l'ouverture de la saison touristique et au festival de l'Aïr, en janvier dernier. Au cours de ce forum, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, avait déclaré : ''Paix, sécurité et démocratie, voilà le socle politique sur lequel nous devons écrire désormais les nouvelles pages de l'histoire non seulement du Niger, mais de l'ensemble du Sahel et du Sahara. Ce socle politique doit être combiné au socle économique et social''. Aussi, a indiqué M. Abdoulmoumine Antab, directeur régional de la Jeunesse et de la Culture, ''afin de traduire cette pensée du Président de la République dans les faits, nous avons commencé à travailler avec les structures des jeunes de la région pour consolider la paix. Parce que vous savez, c'est la paix et la quiétude sociale qui peuvent asseoir le développement économique et social de notre région, et du Niger en général''.
    Chacun sait que la région d'Agadez avait souffert d'insécurité et d'instabilité. Donc cette caravane est une occasion de renforcer la paix à travers des messages qui attirent l'attention des populations sur l'importance de la paix. Les messages, véhiculés par les meilleurs chanteurs du terroir, sont accompagnés de projections des films qui parlent des méfaits de guerre dans les autres pays d'Afrique et du monde. ''Après les films, nous lançons les débats avec le public afin que chacun puisse exprimer son idée sur les conséquences de la guerre, et comprendre les avantages de la paix», a dit M. Abdoulmoumine Antab.
    De l'avis des jeunes venus suivre les manifestations, cette idée est à saluer. ''Chaque année, je viens suivre les festivités de la Cure salée à Ingall. Mais cette année, je vois vraiment qu'il y a des innovations, surtout avec les animations périphériques conscientisant les jeunes pour les aider à comprendre l'importance de la paix'', martèle, Ammani, jeune étudiant originaire du département d'Ingall et résidant à Niamey.
    Pour Mohamed Abdallah, un chanteur animateur parmi les cinq groupes de la caravane, ''la paix constitue une grande richesse pour notre pays. C'est pourquoi nos messages font référence à la réalité que nous avions vécue dans la zone pendant l'instabilité. Je pense que le message est entrain de passer. Il va conscientiser les jeunes de la région, dont la plupart ont d'ailleurs compris l'importance de la paix. Cette initiative de la Direction Régionale de la Jeunesse et de la Culture doit être saluée et encouragée''.


    Niger : retard dans la construction du projet minier Imouraren

    Créé le jeudi 11 octobre 2012 18:24

    Tout tourne au ralenti ...

    (Xinhua) — Le ministre nigérien en charge des Mines, M. Omar Hamidou Tchana, en visite mercredi sur le chantier de construction du grand projet minier "Imouraren" du groupe français AREVA, dans la région d'Agadez (extrême-nord du pays), a déploré "le sérieux retard" accusé par les travaux, selon la radio nationale.

    Démarré en mai 2009, avec la pose de la première pierre, ce projet semble avoir du plomb dans l'aile. En effet, d'après les études techniques d'Areva, avec l'exploitation de la mine d'Imouraren, initialement prévue à partir de 2014, le Niger se hisserait au premier rang en Afrique, et second au niveau mondial, de producteur d'uranium, après le Canada, avec une production annuelle qui passerait de 3.000 à 8. 000 tonnes.

    Cependant, le constat du ministre en charge des Mines sur le terrain, mercredi matin, à cet égard, est peu reluisant.
    Sur l'ensemble des travaux de construction du complexe industriel (base vie, dispositif de sécurité, mine, zone industrielle), tout tourne au ralenti, a constaté, avec amertume, le ministre Omar Hamidou Tchana.
    Le ministre a interpellé les différents acteurs impliqués pour non respect des engagements pris devant le président de la République du Niger Mahamadou Issoufou, et le gouvernement nigérien.
    Pour Omar Hamidou Tchana, la date limite de 2016, correspondant à la fin des travaux du génie civil, "doit être strictement respectée".
    "Il ne sera pas question pour l'Etat du Niger d'entériner les insuffisances d'organisation de certaines entreprises incapables d'honorer leurs engagements", a-t-il précisé.
    Rappelons qu'en décembre 2011, un journal français évoquait la décision du groupe français AREVA, exploitant les minerais d'uranium dans le nord Niger, de vouloir geler ses investissements sur le chantier d'Imouraren.
    Selon un journal français, qui donnait l'information, les responsables du groupe invoquaient "l'impact du drame de Fukushima (Japon), le déclin des cours de l'uranium, la récession mondiale et les contraintes financières, pour procéder à un ralentissement de leurs investissements programmés sur le gigantesque chantier d'Imouraren". Information qui a été toutefois démentie par la société.