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    Les langages

    Tasawaq et Tagdalt marquent le particularisme de populations ... dans une brousse où la Tamasheq est reine ...

    Man nin kani

    (signifie "comment ton sommeil" = bonjour)

    En dualité avec la langue Hausa que tout le monde comprend, l’idiome Sonraï a subsisté à travers la plaine de l’Ighazer. On se demande d’ailleurs, comment a pu se maintenir durant des siècles, au milieu de rudes ballottements historiques et dans une population très réduite qui n’a que peu de souvenirs de ses origines, deux langues qui mêlent Sonraï et Berbère. La Tasawaq pour les sédentaires d’In Gall et de Tegidda n’Tesemt (7 à 8 000 locuteurs) et la Tagdalt pour les Igdalen, tribus nomades et maraboutiques de 6 000 locuteurs. Pour le Lieutenant Jean, nul doute que le Moyen-Niger ait attiré dans ses îlots linguistiques les derniers représentants de l’ancien empire Sonraï, dont les forces furent submergées par le flot Touareg (Jean Lt 1909), reprenant ainsi une tradition d’origine aujourd’hui bien mise à mal par l’histoire, l’archéologie et la linguistique.

    /!\ mise à jour en cours de la bdd qui va passer de 500 à 1000 mots

    Le dictionnaire Tasawaq est une base de données que nous avons constituée avec Ibrahim Alanga, Isawaghen d'In Gall. Plus de 1000 mots ont été inventoriés, la base de données présentant au mieux leurs caractéristiques. Ponctuellement la base est aussi alimentés par les correspondances Tagdal et Tamasheq. Cette section vous présente :

    • un module de recherche de mot,
    • le dictionnaire complet par ordre alphabétique,
    • une analyse quantitative et qualitative des principaux lexiques,
    • un calcul des niveaux de correspondance des langues tasawaq, Tagdal et Tamasheq selon la liste de mots de Swadesh.

    Compter l'argent

    Pour passer de la table des chiffres à celles de l'argent il y a un multiple de 5 ! Ceci provient du fait que lors de l'introduction du Fcfa en Afrique la plupart des populations ont pris comme unité (au sens UN) la plus petite pièce qui était alors 5 Fcfa ; ainsi lorsque vous dite Témédé cela signifie bien 100 pièces de 5 Fcfa soit 500 Fcfa.

    Les salutations

    - man nin kani signifie "comment ton sommeil" = bonjour, Man nin hogay signifie "comment ta soirée" = bonsoir. A cela l'on répond Alher'as = la paix est là = ça va.

    - comme partout en Afrique les salutations prennent un temps certain, ainsi après le bonjour, c'est toujours, man hougyo = comment va la maison, man assabyo, comment vont les enfants, man farga = comment la fatigue, man touksy = comment la chaleur, etc.

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    Cette page propose de regarder la composition des origines linguistiques de quelques lexiques. Ces statistiques ne comprennent pas les mots composés sauf s'ils contiennent des termes de même origine. Le donut ci-contre donne un vue globale de la composition de la base de données selon l'origine des mots. Les deux histogrammes suivants présentent le nombre de mot par lexique dans le premier et le même nombre en base 100 dans le second pour évaluer le poids des origines par lexique.Un nuage de oint nouspermet également de voir les ensemble lexicaux selon les pourcentages de l'origine des mots. Enfin, une liste déroulante vous propose de regarder les données précises par lexique.

    La table des données présentée ci-dessous est disponible au téléchargement ici ou dans le dictionnaire sous licence CC by-sa https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/. Toute compétence pour améliorer ce dictionnaire est bien entendu la bienvenue.

     

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    Pour établir l'ancienneté de la séparation entre deux idiomes de langues, Morris Swadesh a proposé de s'appuyer sur une liste de mots qui doivent être universels et non culturels. En d'autres termes, ils doivent se référer à des choses que l'on trouve partout dans le monde et qui sont familières à tous les membres d'une société, et pas seulement à des spécialistes ou à des personnes érudites. En outre, il doit s'agir de concepts généraux facilement identifiables, auxquels peuvent correspondre des termes simples dans la plupart des langues (Swadesh 1952). Bien entendu, il est impossible de concevoir une liste qui fonctionne parfaitement pour toutes les langues, et il faut s'attendre à ce que des questions difficiles se posent parfois. Il est toutefois possible d'y répondre très simplement en omettant l'élément gênant lorsque cela s'avère nécessaire et en complétant la liste de mot qui, dans le contexte culturel travaillé, apparaissent universels. Par exemple, nous pouvons proposer, dans notre contexte sahélien-saharien, le mot chameau et exclure un mot comme glace.